Le film : La consultation
Un miroir de la société française
Le film : La consultation
Un documentaire sobre et efficace qui prend, entre les quatre murs du cabinet d’un généraliste, le pouls de la société française aujourd’hui.
Le film : La consultation
Voilà un film qui parle de maladie mais fait un bien fou.
Le film : La consultation
Ce documentaire d'Hélène de Crécy est magnifique, presqu'aussi réussi qu'un Depardon.
Le film : La consultation
"La Consultation" réussit le pari de n’être ni voyeuriste, ni démoralisant: le film prend le pouls de la vie et de ses accidents, petits et grands.
Le film : La consultation
Très pragmatique, le Dr Perino reconnaît ses limites dans des cas qui ont davantage trait à l’évolution de la société actuelle qu’à la médecine.
Ce portrait de société par le petit bout de la lorgnette est assez édifiant.
Le film : La consultation
On saluera l’honnêteté avec laquelle Luc Perino a permis une entreprise qui le montre, éminemment faillible, dans l’exercice de son labeur quotidien.
Le film : La consultation
Un très beau docu sur un généraliste
Le film : La consultation
Hélène de Crécy trouve la juste distance avec les patients comme avec le praticien, le Dr Luc Perino. Son expérience médicale, qui lui a inspiré plusieurs ouvrages, et sa profonde humanité orientent le regard vers la personne, et la réflexion vers la société actuelle, cause de mal-être et d'anxiété dont le cabinet médical est l'exutoire.
Un beau portrait de généraliste dans la lignée des médecins de campagne d'autrefois.
Le film : La consultation
Un sujet traité avec beaucoup d’intelligence, de pudeur et de sensibilité.
Le film : La consultation
Non content d’interroger la fonction du médecin aujourd’hui, à travers la figure éminemment sympathique de ce généraliste acharné à la tâche, ce film dresse aussi un portrait en creux de notre société et une liste des maux actuels.
Le film : La consultation
A regarder défiler dans le cabinet du docteur Luc Perino ces femmes et ces hommes de tous âges avec leurs grands ou petits maux, on se dit qu’il faut beaucoup de psychologie pour faire ce métier et qu’il y a quelque chose d’anormal à retrouver les généralistes en bas de l’échelle des rémunérations des praticiens libéraux, tout cela parce que leurs actes relèvent de la "clinique" et non de la "technique".
Le film : La consultation
Le film est à la fois drôle, aimable, sociologique, et sans pudeur.
Les réticences sont balayées quand on regarde du côté de ce médecin dévoué et attentif avec lequel le film entre en empathie.
Le film : La consultation
La documentariste a obtenu de pouvoir placer la caméra dans le fond du cabinet de Luc Perino, avec l’accord de tous les patients filmés, qui l’ont confirmé après s’être vus à l’écran, mais ont su, pendant la visite, oublier l’intruse. Le résultat est à la fois singulier et universel.
Le film : La consultation
La caméra nous plonge dans une intimité à laquelle chacun est susceptible de s’identifier.
Le film : La consultation
Le film "La Consultation", d'Hélène de Crécy, plonge le spectateur dans un huis-clos inhabituel, celui d'un cabinet de généraliste. Une première au cinéma.
Le docteur Luc Perino, médecin de famille des images d'Epinal, y est, tour à tour, pédiatre, confident, psy, voire assistant social.
Le film : La consultation
Luc Perino considère le malade dans sa globalité, résiste à la surmédicalisation, se met en empathie avec le patient dont le stress est souvent le pire ennemi. Un portrait touchant d'un homme de bonne volonté comme il n'en existe plus beaucoup.
Le film : La consultation
A la manière d'un Depardon Hélène de Crécy ausculte une profession difficile, où l'on se sent souvent impuissant, incompétent, malheureux.
Et même s'il est assez peu différent de la plupart de ses congénères, Luc Perino semblait être le choix idéal pour faire l'objet d'un documentaire : pédagogue, patient, fin analyste, il sait non seulement guider les patients, mais expliquer face caméra à quoi en sont réduits les généralistes aujourd'hui, et ce avec une formidable économie de mots.
Les visages ronds et dodus attirent la sympathie. Leur sourire est un artefact de leurs commissures. Leurs lèvres sont sollicitées par des muscles peauciers tendus et déformés par les graisses. Le sourire du gros est une infirmité négative (une “ firmité ”). Le regard posé sur les joufflus n’est pas interrogateur ou agressif, il est souriant en réponse à leur pseudo-sourire, donnant aux replets de fausses certitudes sur leur socialité. Le visage potelé sourit malgré lui, donc nous ne l’agressons pas. L’empâté est supposé ne pas courir vite, donc nous n’avons pas peur de lui.
― Luc Perino
Les deux vieilles querelles de la médecine : psychique versus organique et inné versus acquis ne prendront jamais fin. Les médecins ont bien compris qu’ils s’y débattront toujours, quels que soient les progrès de la science médicale.
― Luc Perino